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Rosmarinus officinalis (Romarin/Roumarin)

 

Noms populaires :  Romarin ,Rose marine, Encensier, Herbe encens, Herbe aux couronnes, Herbe aux troubadours.

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Famille des lamiacées.

 

Parties utilisées : feuilles et sommités fleuries.

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Appelée « Herbe encens », elle éloigne les démons en brûlant.

Le Romarin occupait chez les Anciens une place de choix dans les cérémonie religieuses, en tant que symbole de l’amour, du mariage et de la mort. On en trouve des brins dans des tombeaux de l’Égypte ancienne. C’est l’une des plantes balsamiques dont on confectionnait les couronnes. Elle figure dans le plan du monastère celtique de St Gall en Suisse (9ème siècle). Elle devint célèbre au 16ème siècle avec « l’Eau de la Reine de Hongrie » avec laquelle la reine Izabella se guérit de ses rhumatismes et retrouva à 72 ans une nouvelle jeunesse.

L’origine de son nom n’a rien à voir avec la rose mais vient d’un vieux mot latin Ros, apparenté à Rhus, « arbrisseau, buisson ».

Arbrisseau toujours vert de 50cm à 2m de haut, très aromatique, touffu et feuillu. Les feuilles étroites et coriaces ont les bords enroulés en-dessous. Elles sont vertes dessus et blanches veloutées en-dessous. Les fleurs bleu pâle s’épanouissent toute l’année dans les régions méditerranéennes, en juin-juillet en climat plus rude.

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  • Composition chimique  

Résine, tanin, une substance amère, une essence spécial à odeur très aromatique chaude et camphrée, camphrum, bornéol, acétate valérianate, cinéol, camphre.

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  • Propriétés :

- Stimulant énergétique, renforce les défenses immunitaires, riche en anti-oxydants.

 

- Dépuratif, diurétique, aide aux fonctions d’élimination et d’épuration de l’organisme.

 

- Anti-spasmodique, anxiolytique.

 

- Pectoral, anti-inflammatoire, bactéricide, antiseptique.

 

- Hépatique, cholagogue, facilite la digestion, contribue à une bonne digestion des graisses en favorisant le drainage hépato-biliaire.

 

- Vermifuge.

 

- Hormonal.

 

- A l’extérieur : anti-inflammatoire, vulnéraire, cicatrisant, résolutif et astringent, tonique du cheveux, tonique des gencives, adoucissant.

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  • Indications

En interne :

 

- Faiblesse des convalescents et des surmenés, malades affaiblis par les fièvres, grippes, typhus.

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- Troubles hépatiques et biliaires, ballonnements, crampes d’estomac, remontées gastriques, calculs biliaires.

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- Bronchite, sinusite, otites, asthme, coqueluche, vomissements spasmodiques.

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- Aménorrhée, leucorrhée.

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- Vertiges, palpitations, migraines, maladies du cœur.

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- Hydropisie, œdème.

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- Rhumatismes, drainage général.

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En externe :

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-Douleurs articulaires et musculaires, entorses, foulures, contusions.

 

Selon Fournier :

 

-Les feuilles cuites dans du vin sont utilisées contre les gonflements articulaires, entorses, foulures.

-Le vin en lotion sur les plaies les déterge.

-La décoction de feuilles s’utilise en lavements contre les diarrhées atoniques et en injections contre la leucorrhée.

-Les bains contre les rhumatismes articulaires, le rachitisme.

-Les gargarismes contre les amygdalites chroniques.

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  • Utilisations :

- Infusion : 5 à 60 g/litre d’eau selon l’effet recherché.

 

- Vin diurétique : laisser macérer 1 poignée de romarin dans 1l de vin blanc (ou rouge) à l’obscurité pendant 24h au minimum. Prendre 3 à 4 c à soupe matin et soir (œdème, hydropisie).

 

- Teinture : 1 partie de romarin frais pour 5 partie d’eau de vie. 15 à 25 gouttes.

 

- Pommade contre la douleur : Faire fondre au bain marie de la cire d’abeille dans une huile alimentaire et ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de romarin.

 

- Eau de la reine de Hongrie : 3 parties d’alcoolat de romarin pour 1 partie d’alcoolat de lavande ou de thym.

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- Cuisine : avec parcimonie comme aromatique, ce qui permet de bénéficier de ses vertus. Il s’utilise notamment dans la confection de bouillons, de soupes et de ragoûts, mais aussi de desserts. Il faut l’utiliser avec modération car son goût est très corsé.

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  • Précaution d’emploi : 

Respecter les dosages et prendre la tisane en cures et non en continu.

L’essence pure est épileptisante provoquant des crises convulsives.

L’essence lorsque l’on dépasse la dose de 2 à 3 gouttes, et les feuilles et sommités fleuries à doses excessives, provoquent des gastro-entérites, des néphrites pouvant entraîner la mort.

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  • Culture : 

Son habitat naturel est constitué du maquis et de la garrigue des régions méditerranéennes. Il est indicateur de sols calcaires et rocheux et de microclimats chauds et secs.  Le romarin est cultivé dans les autres régions.

Il peut se cultiver en bordure du potager, en sol bien drainé, ou en pot sur une terrasse, toujours dans un endroit ensoleillé et abrité. En climat frais, il faut le protéger du gel en hiver.

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  • Au jardin :

Le romarin est mellifère et transmet ses vertus au miel de romarin.

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  • Recette :

Oranges au romarin

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1) Placer les brins de romarins dans une petite casserole avec 37,5 cl d’eau.

2) Ajouter le miel.

3) Chauffer lentement en mélangeant bien.

4) Porter à ébullition et laissez 5 minutes en remuant.

5) Retirer du feu et laissez refroidir.

6) Pendant ce temps, pelez les oranges en enlevant soigneusement toute la peau blanche. Couper les en rondelles.

7) Verser le sirop refroidi dans un pot en le filtrant.

8 Arranger les rondelles d’orange dans le saladier et versez le sirop dessus.

9) Mettez à refroidir au réfrigérateur quelques heures.

 

Le sirop parfumé au romarin a une couleur foncée qui s’harmonise bien avec celle des oranges. Et, surtout, les saveurs se marient merveilleusement !

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D'autres recettes sont disponibles dans l'onglet "Recettes"

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- 2 brins de romarin

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- 3 c.à.s de miel

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- 6 grosses oranges

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